29 grimpeurs français viennent ont installés des feux d’artifice au sommet d’une tour de 550 mètres de haut, en Corée du Sud.
Et le dernier mot c’est pour Louise Ekland
Vous vous souvenez d’Alain Robert, le Spiderman français ? Et bien j’ai carrément découvert tout un nid d’homme-araignées ! 29 super-grimpeurs made in France qui font des étincelles !
Cette équipe de choc vient d’accomplir un véritable exploit en Corée du Sud : installer des feux d’artifice au sommet d’une tour de 550 mètres de haut ! Rendez-vous compte, c’est le 5ème gratte-ciel le plus haut du monde ! La Trump Tower à côté, c’est une coquillette ! Imaginez nos 29 araignées, suspendues à un fil, 500 mètres au-dessus du sol de Séoul, tissant chaque nuit pendant un mois leur toile pyrotechnique. Il en faut du courage ! Parce que tester des fusées juste en face de Kim Jung-Un, ça frise l’escalade nucléaire !
Effectivement, il faut avoir une araignée au plafond. Est-ce qu’on sait qui sont ces Spiderman ?
C’est le mystérieux Groupe F ! Non pas F comme Fantômette, mais F comme Feux d’artifice. La nuit, nos acrobates grimpent sur les plus hauts édifices pour lancer des bouquets finals ! Rappelez-vous le 14 juillet, la belle bleue, au-dessus de la Tour Eiffel, c’était grâce à eux ! Et l’inauguration de la plus grande tour du monde à Dubaï, c’était encore eux ! Mais le plus grand monument qu’ils aient jamais illuminé, à l’occasion d’un concert, c’est Johnny Halliday !
Oui, pas de problème pour allumer les feux, j’imagine. Et est-ce que nos hommes-araignées ont un job normal à côté, comme Spiderman ?
Les hommes du Groupe F sont tous moniteur d’escalade, guide de haute montagne, guide de spéléo ou bien les trois à la fois. Disons qu’ils ont plusieurs cordes à leur sac. Et avec toutes ses cordes, il y a même un de nos amis qui a inventé un nœud : "le nœud de chaise doubleen huit". Ne me demandez pas de vous le refaire sur le plateau, je risque de m’étrangler toute seule.
Non, on va essayer de vous garder jusqu’en juin quand même. Prochaine mission pour nos 29 Spiderman français ?
Je leur ai demandé de préparer quelque chose pour votre anniversaire, mais pas de chance, ça tombe le même jour que que les 26 ans de Kev Adams. Ce que je vous propose, Thomas, c’est de patienter jusqu’au 14 juillet, et on fêtera ça sous la Tour Eiffel, en buvant un coup à la santé de nos Spiderman français !
Beaucoup l'ignorait mais le roi Louis XIV était un amateur de pyrotechnie. C'est sûrement pour lui rendre hommage que le Groupe F, spécialiste des feux d'artifices, a monté le spectacle de pyrotechnie "Louis XIV, le roi de feu" il y a trois ans déjà. Pour la troisième année consécutive, le show a investi le jardin du château de Versailles vendredi. Personnages lumineux, flammes, vidéo, musique,... plusieurs techniques ont été utilisées pour plonger les spectateurs dans l'ambiance festive d'antan du Roi Soleil. Pour ceux qui ont raté la séance de vendredi, elle sera jouée les 12 et 14 juillet prochains. - Culture & vous, du dimanche 9 juillet 2017, présenté par Joe Hume, sur BFMTV.
Comme chaque année, depuis 10 ans, le Pont du Gard s’illumine de mille feux au mois de juin. Un spectacle son et lumière orchestré par le groupe F, une compagnie réputée dans le monde entier pour ses feux d’artifice. Pour cette nouvelle édition, le spectateur remontera le temps jusqu’aux romains.
Les deux premiers week-ends du mois de juin, le Pont du Gard s’habille de lumières. "Les Féeries du Pont" embrasent le monument depuis 2006. Cette année, le spectacle pyrotechnique a pour thème les "Feux Romains". Le reportage de France 3 nous emmène dans les coulisses de ce grand rendez-vous des spectacles "son et lumière" de l’été.
Reportage : E. Cornet / O.Palomino / O. Dumont / A. Da Silva
Pleins feux sur le Pont du Gard
Les rois de la pyrotechnie
Depuis 10 ans, le groupe F met le feu au Pont du Gard. Des artificiers, des comédiens de réputation internationale. La compagnie a produit et réalisé les feux d’artifice de huit Jeux Olympiques d’été et quatre d’hiver. Une réputation qui attire la foule des grands jours aux "Féeries du Pont". D’autant plus que le cadre est exceptionnel. Le Pont du Gard, presque deux fois millénaires, est classé au patrimoine mondial de l’Unesco.
Un aperçu du spectacle en images
Les "Feux Romains" à l'honneur
Le spectacle associe projections vidéo, feux d’artifice, effets spéciaux, composition musicale et acrobaties aériennes. Des acrobaties réalisées par un comédien qui survole tel un oiseau le monument illuminé. Après les "Feux Gaulois", l’année dernière, c'est au tour des "Feux Romains" d’être à l’honneur. Il sera question de l’Empire romain mais aussi de démocratie grecque avec un voyage au cœur du bassin méditerranéen, d'Athènes à Rome. Une croisière avec l’eau comme vecteur de mémoire
Le spéléologue ariégeois Phil Bence, fondateur du festival du film Explos, qui se tient tous les ans à Ax-les-Thermes (1) fait partie d'une équipe de 28 cordistes français, (les meilleurs spécialistes de cette discipline) qui ont été chargés par Groupe F, un groupe français de renom dans le domaine des spectacles pyrotechniques, de préparer l'inauguration de la Lotte World Tower, à Séoul, en Corée du Sud. L'événement a eu lieu ce lundi, et a été suivi par 28 millions de téléspectateurs, notamment en Corée. La Lotte World Tower, gratte-ciel qui compte des bureaux et un hôtel, culmine à 555 mètres.
C'est l'une des cinq plus hautes tours au monde. Sa construction a duré un peu plus de six ans. Pendant deux semaines, Phil Bence et l'équipe de cordistes ont installé les éléments techniques du spectacle sur les flancs de la tour, suspendus au-dessus du vide. Ils terminent cette semaine le démontage de cette installation. Phil Bence sera de retour en Ariège ce samedi, après une première expérience mémorable dans ce domaine. Ce spéléologue confirmé est un habitué des expéditions aux quatre coins du monde.
(1) Le festival Explos fête son dixième anniversaire cette année. Il aura lieu du 24 au 28 mai prochain.
En savoir plus sur http://www.ladepeche.fr/article/2017/04/05/2550868-cordiste-ariegeois-installe-feu-artifice-seoul-plus-hautes-tours-monde.html#65wSUy0sjc6AFsoZ.99
Le 2 avril 2017, c'était l'inauguration de la Lotte World Tower, une des plus hautes tours du monde située à Séoul en Corée du Sud. Un feu d'artifice sur ce gratte-ciel de 550 mètres de hauteur a été offert à des milliers de Coréens. Et c'est la société française Groupe F, spécialiste de l'installation de feux d'artifice, qui a rendu possible ce spectacle. Eric Fauroux, responsable des installations en hauteur pour le Groupe F revient sur ce chantier hors norme.
14 JUIN 2017
ACCÈS SUR CORDE ET ESPACES CONFINÉS
Ivan remonte après avoir fini d'installer les feux.
Qui est Groupe F ? Depuis quand réalisez-vous des feux d'artifice verticaux ?
"Groupe F a été pionnier dans l'installation de feux d'artifice verticaux sur de grands buildings. Le tout premier aura été le passage à l'an 2000 sur la tour Eiffel. Depuis, nous avons relevé de nombreux autres défis dont les quatre premiers feux d'artifice sur le Burj Khalifa à Dubaï (828 m), mais aussi sur la Taipei 101 (509 m), lors des cérémonies des JO à Rio ou encore sur la Tour Eiffel les derniers 14 juillet."
Ambiance avec 500 m de "gaz" sous les fesses !
Comment avez-vous abordé le chantier ?
"Comme pour tous les feux d'artifice que nous installons sur de grandes tours, nous développons des moyens d'accès et d'accroches spécifiquement adaptés à la fois au bâtiment et au design du spectacle.
Sur cette tour, nous avons installé 6 lignes de tir verticales. Chacune des lignes faisait 430 m de haut et était découpée en 3 tronçons de 50, 180 et 200 m. En tout, nous avons installé 536 points de tir.
Les contraintes sur ce type d'installation sont multiples :
Le travail de nuit, le froid, les intempéries
La mise en place de grandes zones de sécurité au sol en environnement urbain
La hauteur
Les grandes longueurs de cordes nécessaires, jusqu'à 200 m pour cette tour
Et la plus grosse contrainte de ce chantier : la moitié des longueurs de travail n'avaient pas d'accès à l'intérieur du bâtiment en point bas. Les cordistes avec l'ensemble du matériel devaient donc remonter sur 200 m
La mise en œuvre d'un tel dispositif aura nécessité 8 km de cordes, 2000 mousquetons et 4 km de câbles électriques. Une équipe de 29 cordistes aura travaillé une quinzaine de nuits pour tout installer. 4 nuits auront suffi à tout démonter. La météo a été bien clémente avec nous…
Bien évidemment, la chute du moindre objet, si petit soit-il est inenvisageable. C'est pourquoi toute la réflexion sur les principes d'accès et d'accroche minimise au maximum cette éventualité. Le chantier s'arrêterait tout de suite si quelque chose venait à tomber. "
Bob fait attention de ne pas cogner sa plaque de feux.
Quels ont été les moments forts de cette installation ?
"Un des moments importants est bien évidement la confirmation que tous les systèmes d'accroche et d'accès imaginés depuis des semaines fonctionnent… Mais bien sûr, le moment le plus fort est le tir du feu !"
Derniers tests du système avant le tir.
Comment s'organise un chantier ?
"Chaque projet commence par une visite de site pendant laquelle nous imaginons, nous "rêvons" ce que nous allons tenter… Entre cette visite et le tir du feu, il y a des semaines intenses de préparation, de tests, de fabrication, de mise en place de plannings, de dossiers de sécurité, de modes opératoires. Jusqu'à ce que nous partions sur place. Quoi qu'il arrive, nous devons être prêt le jour J !"
Chaque objet a une place bien précise, il faut rester concentré ! Ici, Max et Eric récupèrent une plaque de feux.
Qui sont vos cordistes ? Ont-ils besoin de compétences particulières ?
"L'équipe de cordistes qui intervient sur nos montages est composée de personnes très impliquées dans la formation, le développement des travaux sur corde. Un bon nombre d'entre elles participent à organiser les championnats de France de cordistes ou le Petzl RopeTrip par exemple. La plupart sont issues du monde de l'encadrement et du plein air : guides spéléo, membres du spéléo-secours français, mais aussi moniteurs d'escalade et guides de haute montagne. Avec de telles équipes chaque chantier prend vite des allures d'expé !
L'important est évidement l'expérience et l'autonomie sur ce type de montage. Car même si les équipes sont nombreuses, le travail se fait la plupart du temps en petits groupes de 3 ou 4 personnes qui évoluent de façon autonome.
Nos installations nécessitent beaucoup de déplacements sur corde, notamment en montée. Des harnais comme les FALCON ASCENT répondent à nos besoins. En particulier la dernière version particulièrement confortable même sans sellette. Une autre facette importante est la partie levage. Et bien entendu, les poulies comme la PRO TRAXION sont d'une grande utilité pour nous."
Cédric et Jacques partent pour leur descente. Travail en équipe, coordination et communication sont les clefs de la sécurité.
Un petit mot pour la fin ?
"Depuis plus de 17 ans nous illuminons avec beaucoup de plaisir et passion de grands monuments et espérons que ça continue encore longtemps !"
VIDEO. 14-Juillet: Couleur, hauteur, explosion... Les feux d'artifice expliqués par la science
FEU D'ARTIFICEUn feu d’artifice utilise exactement le même processus que celui à l’œuvre lorsque vous faites griller une saucisse ou que vous mangez un hot-dog. Explications…
Feu d'artifice. Illustration. — Xinhua - Sipa
Pensez-y, en levant les yeux au ciel pour admirer le feu d’artifice du 14-Juillet. Ces explosions de couleurs, de formes et de sons, aussi impressionnantes soient-elles dans la nuit noire, résultent exactement du même processus que ceux à l’œuvre lorsque vous faites griller une saucisse au barbecue ou que vous mangez un hot-dog.
Le combustible ? Du charbon
Ce parallèle amusant est fait par Adam Cole, petit génie de la vulgarisation scientifique qui distille des vidéos aussi amusantes qu’instructives sur sa chaîne YouTube, Skunk Bear. « Si j’ouvre un de ces explosifs utilisés lors d’un feu d’artifice, je trouverai plein de substances chimiques intéressantes, à commencer par le combustible : de la poudre de charbon », raconte l’Américain.
Or cette poudre noire est exactement de la même composition que le charbon de bois qu’on utilise pour allumer un barbecue. Ce charbon de bois « est principalement composé d’atomes de carbone, poursuit Adam Cole. Quand on y met le feu, ces atomes de carbone se combinent avec de l’oxygène contenu dans l’air, pour former du dioxyde de carbone. Cette réaction chimique libère alors de l’énergie sous forme de chaleur et de lumière. »
Adam Cole va plus loin en rappelant que cette poudre noire présente dans un produit pyrotechnique contient presque exactement la même quantité d’énergie contenue dans un simple hot-dog. « Comme le charbon, un hot-dog est composé d’atomes de carbone, détaille le scientifique. Votre corps utilise alors le même processus chimique à l’œuvre dans un feu d’artifice pour digérer et capturer l’énergie contenue dans le hot-dog. Il faut toujours de l’oxygène, l’air que vous inspirez, et, à l’issue, vous rejetez du CO2. »
Beaucoup, beaucoup d’oxygène
Mais alors pourquoi le charbon de bois se contente de se consumer sur place quand un feu d’artifice explose avec fracas dans le ciel ? Tout se joue dans la quantité d’oxygène qu’on fait entrer dans l’équation, répond Adam Cole. « Cessez d’alimenter votre barbecue en oxygène et la réaction chimique cessera, ajoutez de l’oxygène et la réaction s’accélérera », et le feu repartira de plus belle.
Pour obtenir une explosion semblable à celle qu’on peut voir dans un feu d’artifice, il faut ajouter beaucoup d’atomes d’oxygène. Plus qu’il y en a dans l’air. Pour se faire, on utilise du nitrate de potassium qui, mélangé au charbon de bois en poudre, explosera sous l’effet de la chaleur. Jonas Bidault, chef de production au Groupe F, qui orchestre des spectacles pyrotechniques, notamment cet été au Château de Versailles, ajoute tout de même un dernier élément « pour être complet ». « Il faut un support de combustion pour faciliter la réaction chimique, précise-t-il. Il s’agit le plus souvent d’une mèche textile intégrée à l’explosif et qui se consumera jusqu’à atteindre le cœur du dispositif. » Autrement dit la poudre noire.
Une charge d’élévation pour pousser le projectile dans les airs
Voilà donc la réaction chimique à l’œuvre dans un feu d’artifice. « Chose étonnante, le système de base a peu varié de celui ramené en Europe par Marco Polo au retour de son premier voyage en Chine [à la fin du 13e siècle] », reprend Jonas Bidault.
On sait donc comment un feu d’artifice explose dans le ciel, mais pas encore pourquoi certains explosifs montent plus haut que d’autres et pourquoi les couleurs diffèrent ? Pour la première question, Jonas Bidault explique que la hauteur dépend de la charge d’élévation embarquée dans l’explosif. « Cette charge est celle qui va exploser la première et pousser le projectile dans les airs avant que ce dernier n’ouvre. Cette charge d’élévation déterminera la hauteur et la vitesse du produit. » Plus elle est importante et plus le projectile ira haut.
Ajoutez des sels métalliques pour les effets couleurs
Et pour avoir des effets couleur ? « C’est l’ajout de sels métalliques à l’intérieur de l’explosif qui permettra de l’obtenir, poursuit Jonas Bidault. Lorsque la poudre noire va brûler, elle prendra la couleur du métal qui lui a été associé. » Certains métaux correspondent ainsi à des couleurs spécifiques : on utilise du chlorure de cuivre pour du bleu, du potassium pour du violet, du sodium pour du jaune, du baryum pour du vert, du strontium pour du rouge, du magnésium ou de l’aluminium pour du blanc…
En tant que designer de spectacle pyrotechnique, Jonas Bidault assure avoir à disposition une palette de couleurs importantes. « C’est le travail des fabricants de produits pyrotechniques, précise-t-il. Ils peuvent nous proposer une quinzaine de couleurs différentes, voire aujourd’hui des variantes d’une même couleur. En jouant sur les dosages, un de nos fabricants en Espagne peut nous procurer jusqu’à quatre blancs différents. »
La pyrotechnie ne progresse pas seulement sur les couleurs d’ailleurs. « La technologie et les tests en laboratoire ont permis plusieurs avancées, reprend Jonas Bidault. On est capable de créer des effets sans fumée par exemple ou des effets avec zéro retombé. L’intégralité du produit se consume alors pendant l’élévation. »